Beau paysage |
Joyau caché |
16 épingles |
#28 montée la plus difficile de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur |
#82 montées avec le plus de dénivelé dans la région Provence |
#66 montée la plus raide en moyenne dans la région Alpes Françaises |
Pylône de Flaut est une montée située dans la région Alpes-Maritimes. Cette montée mesure 6.3 kilomètres, pour un dénivelé positif de 653 mètres. Pylône de Flaut a une pente moyenne de 10.4%. Avec cette pente la montée comptabilise 883 points de difficulté. Le point le plus haut se trouve à 1157 mètres d’altitude. Les utilisateurs de climbfinder ont partagé 2 expériences sur Pylône de Flaut et ont téléchargé 19 photos.
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J’ai trouvé Flaut, enfin plus exactement mon GPS m’a indiqué que ces trois maisons, c’était Flaut…
j’ai trouvé un beau bunker de la ligne Maginot.
J’ai trouvé deux biches qui semblaient fâchées de me voir là.
J’ai trouvé des chiens qui hurlaient comme si j’étais un loup enragé.
J’ai trouvé une vieille maison décatie.
J’ai trouvé un vieil escalier qui se demandait s’il était toujours un escalier.
J’ai trouvé des mûres desséchées comme une vieille femme sans amour.
J’ai trouvé des cailloux sur le dernier kilomètre qui ne se gène pas pour grimper fort.
J’ai trouvé la pluie. La brume.
Mais le pylône, je le cherche encore !
Plus on monte, plus la route se dégrade.
Plus on monte plus les pourcentages sont méchants.
Plus on monte plus on se demande où est ce satané pylône !
Alors, je suis redescendu, convaincu d’avoir raté quelque chose.
Et pourtant, il existe bien ce pylône !
Ils sont même deux ! Moches, le petit comme le grand, moches…
Pendant la descente, dans un virage, je découvre une petite route qui remonte à droite (dans le sens de la montée).
Bon… Si j’avais mieux lu le commentaire de Niels, je ne me serais pas perdu.
Et là, débute enfin l’enfer des deux kilomètres terribles promis par le profil de Climbfinder !
La route est vraiment défoncée et les pourcentages sont ahurissants.
Aucune adhérence. On cherche sa trajectoire, on se demande où placer sa roue avant, on serre des dents et on grimpe à 4km/h. Il faisait seulement 13 degrés et je suis arrivé en sueur.
Les deux kilomètres les plus durs et les plus longs que j’aie jamais grimpés ! C’est du gravel et du bien costaud.
Tout ça pour découvrir deux pylônes disgracieux !
Cette côte est assez dingue. Un vrai défi.
À faire si vous aimez le off road exigeant.
Et si vous avez de bons freins pour redescendre…
À l’intersection, si vous poursuivez sur la route « principale », celle qui mène au bunker, vous aurez une vue sur La Bollène Vésubie.
Le bunker et ses environs sont plus sexy que les pylônes. C’est une zone militaire désaffectée. C’est ultra sauvage. Plutôt lugubre par temps de brume.
Si près, si loin des Ferrari du col de Turini…
Quelle bête, impossible à faire ! Les 2 derniers kilomètres à une moyenne de 16,5/17%, j'étais prêt à relever le défi. La base de la montée est la même que celle du col de Turini, sauf qu'ici on tourne immédiatement à gauche pour traverser le petit pont. A partir de là, ce n'est déjà pas facile, mais à mon rythme, c'est faisable et ici, il vaut mieux économiser tranquillement de l'énergie pour la dernière partie. Depuis le départ, la première ligne droite est toujours un peu plus raide, puis à partir de l'épingle à cheveux, une ligne droite facile, puis à partir de l'épingle à cheveux suivante, un peu plus raide à nouveau, puis une autre ligne droite facile. Après quelques montées et descentes, vous atteignez le hameau de Flaut. Après une autre épingle à cheveux, un autre tronçon de route plus raide et également plus mauvais jusqu'au départ/la déviation vers les antennes. Cette route n'est pas vraiment bien indiquée, il faut donc vérifier à l'avance ou sur les cartes où se trouve exactement l'embranchement. A partir de l'embranchement, la route devient de plus en plus caillouteuse, parsemée de trous et d'aiguilles de pin. C'est là qu'elle devient raide, entre 16 et 18%, et qu'il faudra travailler dur. Au début, il y a aussi un tronçon de 5 mètres avec presque uniquement du gravier, donc je recommande quand même des pneus à gravier, comme j'ai dû le faire. En plus, il venait de pleuvoir, ce qui rendait la traction de la roue arrière encore plus difficile. L'important est de se concentrer sur l'épingle à cheveux suivante, qui devient chaque fois un peu moins raide. La distance entre les épingles est la plus longue au début et devient de plus en plus courte, ce qui peut vous motiver à toujours vous concentrer sur la prochaine épingle. C'est d'ailleurs la pente qui est la plus forte. Heureusement pour moi, j'ai passé le premier kilomètre assez bien, mais lentement. Mais cette pente raide vous fait perdre de l'énergie et vous devez également faire preuve d'une concentration totale et d'une bonne maîtrise de la direction pour éviter les graviers, les pierres et les nids-de-poule. Si l'on ajoute à cela la chaussée mouillée et les aiguilles de pin sur la route, on perd régulièrement de l'adhérence sur le pneu arrière. Il est donc important de rester assis et de bien diriger. Pourtant, à plusieurs reprises, j'ai dû me détacher de ma pédale et poser le pied à terre. Alors que dans d'autres montées raides, on peut encore souvent zigzaguer, ici on n'a pas l'espace sur la route pour le faire, à cause de tous les rochers, etc. De plus, en raison de la pente, il n'est pas possible de redémarrer à mi-chemin de la ligne droite. Heureusement, il y a de nombreux virages en épingle à cheveux où la route devient moins raide pendant un certain temps et où l'on peut reprendre la route. C'est ainsi que s'est déroulé le dernier kilomètre à chaque fois : des bouts de vélo, des bouts de marche et des bouts de remontée. Le dernier kilomètre comporte également des sections qui dépassent largement les 20%. A un moment donné, vous arrivez à la première antenne, prenez la route à gauche, même si elle descend un peu, car vous finirez par atteindre la deuxième antenne et le point le plus élevé. La descente est très dangereuse, j'ai donc décidé de la faire à pied. À un moment donné, vous aurez également une belle vue sur Bollene Vesubie.
Wat een beest, niet te doen! De laatste 2 kilometer aan gemiddeld 16,5/17%, nou die uitdaging wilde ik wel eens aangaan. De voet van de klim is hetzelfde als die van Turini pas, alleen sla je hier meteen links het bruggetje over. Vanuit daar is het al niet makkelijk, maar gewoon op tempo goed te doen en hier is het ook beter op rustig energie te sparen voor het laatste deel. Vanaf het begin is het steeds eerste rechte stuk wat steiler, dan vanaf de haarspeld een rechte stuk makkelijk dan vanaf de volgende haarspeld weer wat steiler, dan weer een recht stuk makkelijk. In een paar keer heen en weer bereik je dan het gehucht Flaut. Na weer een haarspeld weer een steiler en ook slechter stuk wegdek tot aan het begin/afslag naar de antennes. Deze staat niet echt goed aangegeven, dus check vantevoren of op maps waar precies de afslag is. Vanaf de afslag komt er steeds meer gravel, gaten en dennennaalden op de weg. Hier wordt het dan ook steil, tussen de 16 en 18%, dus wordt het aanpoten. In het begin zit er ook een stuk van 5 meter met vrijwel alleen gravel, dus raadt ik sowieso gravelbanden aan, zoals ik ook had. Bij mij had het ook net geregend, wat het nog lastiger maakte op tractie te houden op je achterwiel. Belangrijk is je te richten op de volgende haarspeldbocht, waar het telkens even minder steil wordt. De afstand tussen de haarspeldbochten is in het begin het langst en wordt steeds korter, iets wat je kan motiveren om steeds te richten op het bereiken van de volgende haarspeldbocht. Wat zo steil is het wel. Gelukkig voor mij kwam ik redelijk goed, maar langzaam de eerste kilometer door. Maar die steilte zuigt de energie uit je en je hebt daarnaast ook volle concentratie en stuurmanskunsten nodig om het gravel, stenen en de gaten te ontwijken. Dat in combinatie met nat wegdek en dennennaalden op de weg betekent dat je geregeld tractie op je achterband verliest. Zitten blijven en goed sturen is dus belangrijk. Toch moest ik een paar keer uit mijn pedaal klikken en een voetje aan de grond zetten. Waar je bij andere steile beklimmingen vaak nog kan zigzaggen, heb je hier de ruimte niet op de weg om dit te doen, vanwege alle stenen etc. Ook kan je door de steilte niet zomaar meer halverweg een recht stuk weer op gang komen. Gelukkig zijn er veel haarspeldbbochten waar het eventjes minder steil wordt waar je weer kunt opstappen. Zo ging de laatste kilometer dan telkens, stukjes fietsen, stukjes lopen en weer opstijgen. De laatste kilometer heeft dan ook stukken die ruim boven de 20% zitten. Op een gegeven moment kom je bij de eerste antenne, neem hier de weg links, ondanks dat deze even naar beneden gaat, want dan kom je uiteindelijk bij de tweede antenne en het hoogste punt. De afdaling is zeer gevaarlijk, dus die besloot ik ook te lopen. Op een gegeven moment heb je dan ook een mooi uitzicht over Bollene Vesubie.
7 km/h | 00:53:37 |
11 km/h | 00:34:07 |
15 km/h | 00:25:01 |
19 km/h | 00:19:45 |