Maltaberg depuis Malta

Notre chalet était pratiquement la dernière maison de la montagne, ce qui m'a permis de bien connaître cette petite chose séduisante. 18 virages en épingle à cheveux sur une longueur de 7 kilomètres : c'est de la folie, mais c'est aussi d'une propreté insensée. La route qui slalome dans la verdure, l'église de Malte qui rétrécit un peu après chaque virage, les sommets alpins plus élevés au loin, la forêt qui se rapproche... J'ai trouvé que c'était une expérience d'une beauté pure. C'est aussi parce que vous avez la route presque pour vous tout seul. Pendant toute la durée de l'ascension, on ne croise pratiquement aucune voiture. Et c'est une bonne chose, car la route n'est pas large, et en zigzaguant, elle ne devient pas plus étroite. À un moment donné, mon compteur de vélo affichait 6 km/h, et mes roues zigzagantes menaçaient de disparaître dans une grille à bestiaux. Hautement recommandé en termes de défi physique et d'expérience esthétique, en bref.